Equateur - Otavalo

Ali puncha ! (bonjour en quechua)

Nous devions quitter la Colombie pour Quito d'où nous embarquerons pour les îles Galápagos. Mais après discutions dans notre auberge de jeunesse à Medellin quelques routards nous conseillent vivement Otavalo. Allons voir!

La découverte commence réellement le lendemain de notre arrivée. Plus exactement dès le réveil ou nous sortons de notre tente "quechua" (ils ont tout compris Décathlon ;-) aux aurores et nous nous délectons de la vue des montagnes et des effets du soleil. Par contre la nuit était particulièrement froide. Préparant notre voyage au fur et à mesure et quand on peut, il reste toujours une part d'inconnue. Initialement nous avions prévu de camper par contre nous n'avions absolument pas prévu d'arriver en montagne à 3000 mètres d'altitude dans le froid. Surprise!! La nuit la température est descendu à 5 degrés soit 20 degrés de moins qu'en Colombie et nous ne sommes pas équipés pour. P...... que ça caille! D'autant que les locaux nous informent qu'il fait anormalement froid pour la saison et que eux même en souffrent. Ils disent aussi que les saisons sont de moins en moins marquées et ici aussi on parle de dérèglement climatique. Qu'à cela ne tienne, la beauté du paysage et un petit déjeuner ragoûtant nous redonnent le peps pour continuer. Nous redescendons pour Otavalo.

Otavalo, 2500 mètres d'altitude est connue pour son marché où des populations indigènes en habits traditionnels vendent de l'artisanat. Une particularité des otavaleños c'est qu'ils sont déterminés à conserver leurs traditions. Un des aspects le plus remarquable de leur culture est clairement leurs tenues. Les hommes portent une longue natte, un pantalon blanc, des sandales, un poncho et un chapeau sombre. Les femmes quant à elles portent des chemisiers joliment brodés, de longues jupes noires, un châle et une coiffe.

Une des choses les plus marquante de notre séjour à Otavalo a justement été ce fameux marché artisanale. Très haut en couleur, tout se vend, c'est un régal pour les yeux. La culture quechua s'y exprime pleinement.

Colombie - Medellín

Lendemain de long trajet oblige, notre première journée à Medellin sera rythmée par notre refrain préféré: "ne nous pressons pas". Seul impératif du jour, la rencontre France-Équateur.

Nous décidons de passer les deux prochains jours à Medellin avant de reprendre notre route vers Quito. 

Nous en avons profité pour découvrir les points d'intérêts majeurs de la ville : les rues du centre, le jardin botanique et le téléphérique entre autres.     

Sur la Plaza de las esculturas, nous flânons parmi ces statues de bronze immenses aux formes voluptueuses, représentant Venus, Adam & Eve, ou encore 'La maternité'. L'art de Botero fait partie intégrante de la culture colombienne.

Medellin est la seule ville de Colombie à avoir intégré le métro à son infrastructure. Jusque-là rien d'exceptionnel avec notre vision européenne, cependant Medellin est entourée de montagnes et ça ne les a pas arrêté pour autant. Des prolongements de lignes ont été construits sur le mode du téléphérique, sur des kilomètres de trajet, alors comment ne pas tenter l'expérience ! Survolant les flancs de montagnes toujours habitées, nous prenions de la hauteur sur les bâtiments de briques rouges.

Peu à peu les maisons se font plus rares, laissant s'immiscer les arbres de plus en plus nombreux, de hauts pins notamment, on se croirait dans les landes, bien différent de ce qu'on a pu observer jusque-là.

Le jardin botanique quant à lui nous a agréablement surpris et nous vous laissons découvrir les photos.

Après une bonne nuit de sommeil, nous ne tardons pas à reprendre la route pour atteindre l'Equateur.

Colombie - Capurganá

Nos efforts ont bien été récompensés. Quelle belle surprise que Capurgana. L'accueil chaleureux d'Alicia et la gentillesse de Marco ont rapidement donné le ton de notre séjour que nous avons quelque peu prolongé.

Un village paisible, entre mer et montagne, où nous avons apprécié baignade, partie de pêche des plus locales ;-) car ici on utilise un bout de câble électrique en guise de leurre ! mais aussi promenade en forêt en mode amphibie avec plusieurs rivières à traverser.

Une vrai douceur de vivre.

Le port de Capurgana

Promenade dans la jungle

Un morceau de cable en guise de leurre. Et ça marche !

Statue de la Sainte Vierge - Cimetière de Capurgana
On peut dire que les colombiens ont un sens très pratique.

On the road (Panama-Colombie)

Ca fait un moment que nous n'avons plus donné de nouvelles via notre blog mais rassurez-vous tout va bien !
Entre les journées bien remplies et les accès aux connections internet limitées, c'est pas toujours simple de s'occuper du blog. Mais on pense à vous et on continue à travaller pour vous donner des news ;-)

San José - Capurgana

Départ 13h de San José en bus direction de Panama City. Nous montons dans le bus avant la fin du match Costa Rica - Italie et chez les locaux la tension est palpable. Quelques minutes plus tard c'est l'effervescence, une vague rouge envahi les rues, c'est la grande fiesta. On connaît le vainqueur! 

Le passage frontière du Panama est assez particulier... Sans plus d'explications les douaniers nous ordonnent de rentrer dans une pièce complètement noire. La chaleur y est très lourde, nous sommes tous en sueur et les gaz des véhicules à l'extérieur rendent l'air irrespirable. Et là on attend.  Les gens sont un peu crispés. Il faudra un bon moment avant que les douaniers reviennent vers nous pour faire un contrôle des sacs sur un ton franchement militaire. Tiens, ça a l'air sympa le Panama!

Encore et toujours du retard, nous arrivons à l'hôtel pour... 2 heures de sommeil.

8h du mat on part à l'aéroport pour un vol interne à destination de Puerto Obaldia. L'avion est nécessaire pour passer en Colombie car la voie terrestre n'existe pas. En effet c'est la forêt dense, là pas de route mais les farcs. Après 5h de retard nous decollons enfin. Après une livraison aux charmantes îles San Blass nous arrivons à Puerto Obaldia. Sympathique petit village d'où nous prendrons un bateau pour Capurgana en Colombie. Ce coin isolé entre la forêt et la mer est somptueux. Enfin pour terminer une bonne marche de nuit sur la plage de galets et une rivière à traverser avec de l'eau jusqu'au haut des cuisses et nous arrivons enfin à "la maison".

Seul petit hic, les douaniers "ont un problème" et doivent garder nos passeports jusqu'au lendemain... Bienvenue en Colombie!

Ps : les farcs vont bien, ils vous passent le bonjour.

Panama City

Puerto Obaldia

Arrivée à Capurgana

Capurgana - Medellín

6h du mat nous voilà repartis en direction du port de Capurgana en compagnie de Marco le propriétaire de notre chambre avec qui nous avons bien sympathisé. Après une bonne marche matinale et un ruisseau à traverser nous arrivons. Nous embarquons dans le bateau et c'est parti pour 2h de traversée pour arriver à Turbo. La mer est un peu agitée, il vente et nous traversons de grosses pluies. Turbo c'est tout l'inverse de Capurgana : les ruisseaux sont des egouts qui sentent fort et la ville n'est pas du tout accueillante. 

Nous poursuivons avec un bus direction Medellín. Le chauffeur se prend pour Schumacher et double sans visibilité dans les routes de montagne. Nous decouvrons au dernier moment les véhicules en face de nous.  Dans nos têtes toujours le même refrain : "ca va pas passer, ça va pas passer... ha c'est passé". Au passage la vue des montagnes est magnifique. 

21h Arrivée à Medellín. Nous prenons le métro flambant neuf pour traverser la ville. 
22h30 après 30 minutes de marche sous des trombes d'eau nous arrivons enfin à l'hôtel. Trempés jusqu'aux os mais contents !

La lancha pour Turbo