Nouveau décollage depuis Quito pour rejoindre les îles Galápagos.
L'archipel des Galápagos réunit près de 41 îles et îlots dont la vingtaine serait habitée. La mission principale que s'est donné le gouvernement équatorien est de préserver un écosystème unique en son genre.
Unique, ça c'est sûr. Toutefois, nous avons été très surpris des moyens mis en œuvre par le gouvernement pour protéger cet habitat: taxes abusives, transports, hébergement et restauration onéreux, camping contrôlé soit mais autorisé dans des lieux difficiles d'accès et souvent plus cher qu'un hébergement standard, visites exclusivement intégrées à des excursions guidées et chères payées pour accéder la plupart du temps à des endroits libres d'accès ! ; en bref, très peu de liberté et la sensation d'entrer dans une machination touristique où l'on va nous pomper nos sous jusqu'au dernier.
Le plus regrettable dans tout ça c'est qu'un Équatorien moyen ne peut même pas se payer un tel voyage car les tarifs appliqués sont clairement basés sur le pouvoir d'achat du monde occidental, et aussi ce sentiment d'hypocrisie lorsque nous avons que très peu d'efforts à faire pour observer une pollution de détritus laissés à l'abandon et venant gâcher un paysage pourtant à la vue de tous.
Galápagos, tu l'as dans l'os !
Il n'est pas rare en se promenant de tomber là dessus |
Dès la descente de l'avion, nous nous sommes retrouvés à bord d'un bus qui nous dépose au port de l'île Baltra, d'où un ferry nous emmène de l'autre côté du canal. De là, nous partageons un taxi avec un local pour traverser l'île du nord au sud jusque Puerto Ayora. Arrivés à bon port - et c'est le cas de le dire ;-) - nous devons rapidement embarquer pour le dernier bateau quotidien nous permettant de rejoindre l'île d'Isabela, à deux heures de traversée.
Comité d'accueil étonnant : un lion de mer de plus d'un mètre se trouvait au port, vautré sur la plateforme d'embarquement. Il aurait pu nous avertir que la mer était particulièrement agitée ce jour là ! À bord, au fur et à mesure de la traversée, les visages se crispaient et devenaient pâles, des gouttelettes de sueur perlaient... et très vite s'en suit la valse des sacs plastique.
On comprend bien pourquoi Renaud a vomi son quatre-heures et son minuit aussi. C'est pas l'homme qui prend la mer c'est la mer qui prend l'homme tin tin tin...
Quelle épopée pour atteindre notre hôtel enfin !
Après un repas léger et une bonne nuit de sommeil, nous voilà à nouveau d'attaque pour découvrir Isabela, la plus grande des îles en superficie. Des kilomètres de plage au sable fin, des eaux turquoises, et plus incroyable encore, des formations de laves qui reposent de part et d'autres, asile idéal pour les iguanes marins qu'on distingue par leur forme plus que par leur couleur identique à la lave.
L'archipel des Galápagos est né d'éruptions volcaniques au croisement de trois plaques tectoniques. Paysage fantastique.
Paysage bien étrange puisqu'on y a découvert par ailleurs plusieurs lacs formés parmi les sols recouverts de lave. Quelques oiseaux y ont trouvé refuge, des flamants roses notamment.
La particularité d'Isabela est que les volcans occupent encore l'île, et certains d'entre eux sont encore légèrement actifs. La dernière éruption datant de 2005.
Heureusement pour ses habitants, les éruptions se font de plus en plus rares et de plus faible intensité. Nous avons choisi de nous joindre à une excursion guidée pour grimper jusqu'à la Sierra Negra et au Volcan Chico, une randonnée de 16 kms durant laquelle nous avancions tantôt à 9 degrés, coupant une brume particulièrement humide, tantôt à plus de 25 degrés sur un sol fait de roche volcanique, du plus clair au plus foncé, nous indiquant la chronologie. Nous avons pu apercevoir les particules de soufre encore présentes, et y découvrir des puits de chaleur. Sensation assez étonnante.
Nous avons fait la connaissance d'une famille suisso-équatorienne bien charmante. Caro et Pépé nous ont gentiment invités à se joindre à eux pour une partie de pêche en mer loin des autorités du parc national. Nous les avons d'ailleurs retrouvé sur l'île de Santa Cruz pour la suite du voyage pour une nouvelle virée en bateau: plage, snorkeling parmi les raies et les bébés requins et partie de pêche au programme.
La famille de Pépé qui vit aux Galápagos nous a accueilli avec gentillesse et générosité pour déguster le fruit de notre pêche plutôt réussie. Un moment inoubliable. Une belle façon de clore notre séjour aux fameuses Îles Galápagos.
Un flamant rose |
Vos articles nous permettent de vous suivre et d apprendre c'est super merci!! Et j adore ton imitation du flamant rose ma Siv lol
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